Avec #1Giga500, #NousMéritonsMieux, #ÇaDoitChanger, des internautes expriment leur ras-le-bol face à la charte des tarifications exorbitantes et la mauvaise qualité de service qu’offrent les opérateurs de téléphonie.
Les internautes tchadiens ont pris d’assaut le réseau bleu pour dénoncer les tarifications exorbitantes et la mauvaise qualité de service qu’offrent Moov Africa et Airtel au peuple tchadien.
Selon eux, Moov Africa et Airtel, qui se disent entreprises citoyennes faute de concurrents, ont mis au point une machine d’arnaque et d’escroquerie qui dépasse l’entendement au vu de la qualité de service qu’elles offrent sur le terrain avec de fausses promesses de communication.
Pour eux, les offres de 300MB, 1GB, 7GB… sont une autre manière pour ces compagnies de téléphonie de mettre à rude le consommateur tchadien. Malheur à vous si vous ne consommez pas la totalité de votre crédit durant un temps, l’opérateur retire totalement votre forfait sans une autre forme de procès. Comme si cela ne suffisait pas, la qualité du réseau est très défectueuse.
L’ARCEP est interpelée
Devant cette situation cruelle, qui n’a pas pour sa fin demain, les internautes tchadiens appellent l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) à s’assumer pour mettre fin à cette arnaque des citoyens.
Ils demandent au ministère en charge des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication que les impôts et taxes infligés à ces deux sociétés de téléphonie mobile soient réglementés conformément aux réalités socio-économiques du pays. Ils invitent également l’ARCEP, en qualité de régulateur, à revoir le cahier des charges régissant ces opérateurs de téléphonie pour permettre aux consommateurs tchadiens de bénéficier d’une connexion abordable comme toutes consommateurs de la sous-région.
Souvenez-vous, lors du forum sur le numérique tenu à N’Djamena en juillet 2019, le défunt président de la République Idriss Deby a décrié cette pratique peu orthodoxe de ces deux sociétés de téléphonie mobile (Moov Africa et Airtel). Et c’est en dépit de la lutte associative des défenseurs des droits des consommateurs, qu’Airtel et que Moov Africa persistent et signent dans leur logique d’arnaque des citoyens tchadiens.
À l’ère de la mondialisation et de la globalisation, nul ne peut se passer des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ceci est une nécessité absolue pour nos jeunes élèves, étudiants et diplômés sans emploi qui peuvent décrocher des emplois grâce à internet. Or le coût d’accès à internet au Tchad est parmi les plus élevés de la sous-région.
Les internautes qui luttent pour le bien-être de la population tchadienne en général et de la jeunesse en particulier, » continueront à dénoncer ces pratiques mafieuses et appellent les consommateurs à défendre leurs droits. »
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