Crédit:

Tchad : qui est Mahamat Idriss Deby ?

Après la mort du président Deby, les militaires ont décidé d’assurer la transition qui durera 18 mois. C’est la figure la plus en vue de la transition militaire qui s’installe à la tête du Tchad. Son fils adoptif, le Général des corps d’Armée Mahamat Idriss Deby, 37 ans, assume désormais la responsabilité de président du Conseil militaire de la transition.

Le Général des corps d’Armée Mahamat Idriss Deby, pour ainsi dire, est l’incarnation du dynamisme de l’armée nationale Tchadienne (ANT). Elle a rajeuni ses rangs et s’est professionnalisée grâce à l’audacieuse réforme menée des mains de maitre par son Chef suprême, le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno, qui, de son vivant, a remué ciel et terre pour doter son pays d’une armée véritablement nationale, une armée qui fait aujourd’hui la fierté de l’Afrique.

MAHAMAT IDRISS DEBY / © Télé Tchad

Le Général Mahamat Idriss Deby n’est pas un inconnu des tchadiens. Né le 1er janvier 1984, il a commencé sa carrière entièrement militaire à l’Ecole des officiers interarmées (GMIA). Il a très vite tapé dans l’œil de ses supérieurs. Il s’est vu confier des responsabilités dès son jeune âge. Il a d’abord été conseillé puis commandant dans plusieurs groupements de la garde présidentielle. Le lieutenant qu’il est à titre d’école, a été successivement promu aux grades de chef de bataillon, lieutenant-colonel, colonel, puis Général de brigade avant d’être nommé Général de division en 2015. Une année auparavant, il est nommé directeur général du service de sécurité des institutions de l’Etat (DGSSIE). Des étoiles supplémentaires se sont ajoutées sur ses galons en 2018, lorsqu’il a été promu au grade de Général de Corps d’Armée.

L’une des références du dispositif sécuritaire tchadien

L’homme, malgré son jeune âge, a gravi tous les échelons pour être l’une des références du dispositif sécuritaire du Tchad. Le Général des corps d’Armée Mahamat Idriss Deby s’est très vite démarqué par son dynamisme. Les théâtres des opérations militaires n’ont plus de secret pour lui. Le massif de l’Adrar des Ifogas a été le témoin de la bravoure et de la témérité de ce jeune officier qui s’est révélé aux yeux du monde. Le commandant en second des Forces Armées Tchadiennes en intervention au Mali (FATIM) qu’il était, a fait étalage de son savoir-faire militaire.

Cité dans l’Ordre de la Nation tchadienne avec Palme d’or, l’homme est réservé ; une retenue qui cache des qualités humaines exceptionnelles. Ses frères d’armes lui reconnaissent un sens élevé des responsabilités, un officier républicain doué, un soldat patriote qui sait s’acquitter de sa mission quel que soit son envergure.

C’est sûrement ses qualités qui ont pesé au sein du conseil au moment du choix sur la personne à même de conduire les destinées du pays, dans ce contexte où il fait face à plusieurs menaces terroristes et sécuritaires. Tout naturellement, le choix est porté sur lui au regard de son parcours, son dévouement à la patrie et pour la Nation tchadienne.

Partagez

Auteur·e

foulaty

Commentaires